Marilou Poncin s’attaque aux fantasmes : sexuels de certains, sujets aux préjugés de bien d’autres. Des cam girls aux love dolls en passant par la bimbo, elle explore ces figures féminines semi-factices, façonnées
J’ai découvert le travail de Randa Maroufi il y a près de deux ans, alors que sa vidéo Le Park rejoignait les collections du Cnap. Dans un parc d’attraction désaffecté de
Un canapé en tissu capitonné, une bibliothèque en chêne massif, en somme un mobilier Roche Bobois qui participe à l’imitation d’un intérieur de collectionneur par lequel il était nécessaire
Le sexe féminin, l’abricot, le con, le minou a tant de sobriquets prêtant à sourire et si peu de représentations visuelles qu’il reste unanimement méconnu, mystérieux, occulte. En partant de ce constat, Thomas Huber a souhaité libérer cette partie intime de son carcan. Son exposition Extase présentée actuellement au Centre culturel suisse dévoile dessins, aquarelles et peintures murales réalisés in situ où le sexe féminin s’autonomise en entité indépendante, se dissocie du corps, pour incarner la matière première de constructions architecturales paraboliques.
« Touche Critique # » aspire à décrire avec audace et naïveté ce que nous avons le droit d’interroger dans l’art contemporain en ayant l’espoir d’en tirer un peu de hauteur.